La Belugue, endroit incontournable en pleine Camargue, c’est là que Hubert et Françoise YONNET nous ont ouvert les portes du mas, pour fêter les 150 ans de la ganaderia YONNET le samedi 13 juin.

En effet, c’est en 1859 que les toros braves sont arrivés en France grâce à Joseph YONNET le bisaïeul d’Hubert, d’abord en Crau au mas d’Icard puis en camargue à la Belugue vers 1940.
Pour l’occasion dans l’ancienne bergerie tout contre les corales se tient l’exposition.
Mais quelle exposition !!!!!
150 ans de passion et d’amour du Toro, depuis cinq générations, retraçant toute l’histoire de la ganaderia française la plus ancienne et la plus recompensée.
C’est en 1956 qu’Hubert reprend le flambeau à la suite de son père. Lorsqu’on lui demande quels sont les toros qui ont le plus marqué l’histoire de la Ganadéria, il nous répond :
« Il y en a eu plusieurs, à commencer par MONTENEGRO un novillo qui a pris sept piques et renversé quatre chevaux, puis PESCALUNE toro gracié a Lunel en juillet 2002 »
Il nous expliquera que pour ces deux toros il ne pouvait pas prévoir ce qui allait se passer car l’un comme l’autre étaient calmes et tout à fait normaux au campo.
D’ailleurs pour l’occasion, PESCALUNE est là derrière le mas calme et paisible à coté de son cabestre.
Vers 11h00 se fait le départ en charrette pour la visite des toros ainsi que des chevaux.
Et oui à la Belugue le toro espagnol côtoie régulièrement le cheval camargue.
Arrivés au milieu des vaches nous sommes accueillis par le Mayoral Ludovic DONADILLE pour quelques explications concernant l’élevage.
Le fils de PESCALUNE (un bel etalon colorado) veille sur son troupeau de 30 vaches afin de jouer son rôle de reproducteur durant deux mois
De retour au mas, après le repas, l’après midi continuait aux arènes de Salin de Giraud où trois vaches allaient être tienté par l’école taurine d’Arles et quatre toros mis à mort par quatre toreros qui ont un profond respect pour la ganadéria YONNET ;
Dès le début du festival, assis à la présidence, on pouvait voir Hubert concentré, griffonnant sur un petit carnet.
Qu’écrivait il ? Seul lui le sait.
Enfin pour finir si je peux me permettre je tiens à dire que j’ai un énorme respect pour ce Monsieur si discret et si humble.
Merci et bravo Monsieur YONNET
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